Carême : « J'étais malade et vous m'avez visité" 

« J’étais malade et vous m’avez visité" 

 

« Le Pape François souhaite ardemment que le peuple chrétien réfléchisse durant le Jubilé sur les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles. Ce sera une façon de réveiller notre conscience souvent endormie face au drame de la pauvreté, et de pénétrer toujours davantage le cœur de l’Évangile, où les pauvres sont les destinataires privilégiés de la miséricorde divine. 

Redécouvrons les œuvres de miséricorde corporelles : donner à manger aux affamés, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts.   »

 

Ô combien en cette année jubilaire devons-nous avoir un comportement de miséricorde envers nos frères et sœurs qui portent dans leur chair, corps et esprit, la lourde croix de la maladie.

Les personnes atteintes d’une maladie communient aux souffrances du Christ comme dit l’Apôtre Paul : « ce qui manque aux souffrances du Christ, je l'achève en ma chair… - Col. 1,24 »

L’Evangile nous dit aussi :

« Or, près de la croix de Jésus se tenaient Marie sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine… et près d’elle – Marie - le disciple qu’il aimait. - Jn 19,25 »

Ainsi nous sommes invités à nous tenir proches de ceux qui souffrent. Comme les personnes au pied de la croix, il nous faut soutenir, assister, servir, soulager les personnes souffrantes et ce avec beaucoup de patience, d’humilité, de tendresse, d’affection, de compassions et de délicatesse. Avec amour !

L’œuvre de Marie Saint-Frai participe à cette œuvre de miséricorde envers les personnes âgées qui supportent le poids de leur âge avec leurs infirmités.

Partout où nous vivons sachons poser sur toute personne touchée par la maladie, le même regard que le Christ compatissant posait sur chaque personne souffrante. En tous ces visages humains aussi abimés ou défigurés soient-ils sachons voir, reconnaître le Christ en croix !

Souvenons-nous de ces paroles de l’Ecriture :

« Mon fils, soutiens ton père dans sa vieillesse, ne le chagrine pas pendant sa vie. Même si son esprit l’abandonne, sois indulgent, ne le méprise pas, toi qui es en pleine force. Car ta miséricorde envers ton père ne sera pas oubliée, et elle relèvera ta maison si elle est ruinée par le péché. - Ben Sirac le Sage  (3, 12-14 »

« Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à Moi que vous les avez faites. – Matth. 25,40 »