Carême : "Je suis la vigne"
« Je suis la vigne »
Dans l’évangile de St Jean ( 15,1-8 ) Jésus nous révèle : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron… Demeurez en Moi, comme Moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne de-meurez pas en Moi…Celui qui demeure en Moi et en qui Je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de Moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en Moi, il est comme un sarment qu'on a jeté dehors, et qui se dessèche. Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour Moi des disciples. »
Ici le Christ nous enseigne que sans Lui nous ne pouvons faire grand-chose de vrai, de valable ; comme IL le dit : Nous ne pouvons porter du fruit !
Or c’est aux fruits que l’on reconnaît la valeur d’un arbre.
« Jésus disait à ses disciples : « Jamais un bon arbre ne donne de mauvais fruits ; jamais non plus un arbre mauvais ne donne de bons fruits. Chaque arbre se reconnait à son fruit… L’homme bon tire le bien du trésor de son coeur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son coeur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du coeur.- Luc 6,43 »
C’est donc à l’attitude de chacun de nous que va se reconnaître quel arbre nous sommes.
Autrement dit, si par notre baptême nous sommes lié au Christ, comme le sarment au cep de vigne, nous serons des Hommes au cœur bon et généreux, parce que nous vivrons de la vie même du Christ ; de la sève de la vie divine.
Notre vie doit être en conformité avec ce que nous sommes ; en clair, un chrétien, un disciple du Christ doit mener une vie digne d’enfant de Dieu et cela se traduit par des actes, des paroles qui trouvent leur origine, leur source en Christ. Pour cela il nous faut être « greffés » au Christ ; vivre de Lui, avec Lui et ceux par la vie sacramentelle, principalement la communions eucharistique (la messe) ; mais aussi il nous faut vivre nourris de sa Parole.
En cette année jubilaire, l’un des fruits principaux que nous devons produire est : la Miséricorde ! Avoir un cœur bon et compatissant, semblable à celui du Christ.
Un cœur qui sait être patient, humble ; un cœur qui ne juge pas, qui ne condamne pas, qui ne critique pas, qui ne se moque pas des autres.Mais surtout un cœur ouvert au pardon, à la miséricorde !
Pour vivre ainsi, il nous faut demeurer uni au Christ comme le sarment uni au cep. Il nous faut aller puiser à la source même de sa miséricorde, dans son cœur ouvert sur la croix pour boire à la sève même de la miséricorde pour obtenir un cœur bon et miséricordieux comme celui du Christ !