Carême : "Je suis le bon pasteur, le vrai Berger "

« Moi, Je suis le bon pasteur, le vrai Berger, qui donne sa vie pour ses brebis. – Jn 10, 11 »

 

Cette belle image de Jésus « Bon Pasteur » dont nous parle St Jean dans le chapitre 10 de son évangile nous dévoile la vérité sur la tendresse et la miséricorde divine !

Dieu, qui nous a créés par amour, connaît chacun d’entre nous comme un bon berger connaît chacune de ses brebis dans son troupeau, et chacune compte, est importante pour lui. Il n’y en a pas une seule qui n’est pas de valeur pour lui. «Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom- v.3 »

 

Dans la Bible, d’autres paroles de Dieu nous confirment cet amour infini pour chacun de nous :

« Une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle l’oubliait, Moi, je ne t’oublierai pas. Car Je t’ai gravée sur les paumes de mes mains, Je t’ai toujours devant les yeux. – Isa. 49,15 »

 « J’ai écrit ton nom sur la paume de ma main : tu as du prix à mes yeux et Je t’aime.- Is 43, 4 »

Ainsi est le Seigneur Dieu de tendresse et d’amour pour chacun de nous sans exception, comme le proclame Marie dans son cantique d’action de grâce – Magnificat – « Son amour s’étend d’âge en âge ! ». C’est ce que dit Jésus Lui-même par ces paroles :

« Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. – Jn 10,28 »

Voilà ce qu’est la véritable miséricorde de Dieu ; IL ne veut qu’aucun de nous se perde et soit à jamais séparé de Lui pour la vie éternelle. IL désire que tout le monde soit sauvé et délivré de la mort éternelle.

« Lequel d'entre vous, s'il a cent brebis et vient à en perdre une, n'abandonne les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour s'en aller chercher celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il l'ait retrouvée ? Et, quand il l'a retrouvée, il la met, tout joyeux, sur ses épaules… C'est ainsi, je vous le dis, qu'il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes, qui n'ont pas besoin de repentir. – Luc 15,4 »

Voilà pourquoi, dans sa miséricorde, le Seigneur vient à notre recherche par la grâce de cette année jubilaire ! N’ayons pas peur ; laissons-nous rejoindre par Lui. Entendons-Le nous appeler à la conversion.

Revenons à Lui de tout notre cœur. Allons confesser auprès de Lui notre péché, qui nous blesse et blesse ceux que nous avons offensé. IL veut nous guérir, panser notre blessure.

Laissons-Le, par son pardon, nous prendre sur ses épaules ; contre son cœur transpercé d’amour sur la croix.

Et à notre tour, guéri par Lui de notre péché, pardonné soyons , nous aussi miséricordieux envers les pécheurs !

« Notre Père, qui es aux cieux…. Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. »