Le Carême : un chemin de fidélité

Le carême nous rappelle toutes les exigences pour « suivre » le Christ, dans la fidélité, jusqu’au bout du chemin !

    Fidélité que le Seigneur attend de la part de tous ceux et celles qui par le « oui » de leur baptême ont engagé leurs pas dans les pas du Seigneur Jésus.

    Fidélité que le Seigneur attend de la part de tous ceux et celles qui par leur « oui » dans la vie consacrée, ont choisi librement de le suivre et de le servir jusqu’au bout du chemin.

            Tout engagement appelle la Fidélité ! Et la fidélité est un chemin exigeant, fait de renoncements, de sacrifices, d’efforts, de pardons et de réconciliations et qui appelle à redire, chaque jour, avec courage, audace et confiance : oui, oui, oui…. Ce « oui » quotidien qui est le plus important, difficile et exigeant.

    Le Seigneur Lui-même nous a montré la route et nous a indiqué le chemin de la fidélité qui passe par la croix. Il n’y a pas de victoire, de vraies victoires sans combat, sans épreuve.

    Ainsi, la personne consacrée au Seigneur doit s’unir totalement au Christ, dans l’abandon total, à l’exemple du « grain de blé tombé en terre » en disant et redisant chaque jour : Non pas ma volonté Seigneur, mais que Ta Volonté soit faite.

    Celle ou celui qui a accepté de suivre le Christ doit être prêt à accepter de faire la volonté de Celui qui l’a appelé, choisi, invité à tout quitter pour le suivre sur le chemin de Dieu remplis d’aléas.

    Dieu conduit par des chemins surprenants et déroutants, voire dérangeants, tous ceux qui ont répondu à son appel : « Va, quitte ton pays, ta parenté, tes biens…va – avec Moi – là où je te conduirai. – Gen. 12, 1 »

    Le chemin du Christ est un chemin d’abandon, tout au long duquel, chaque jour, avec joie, avec confiance, avec audace, il faut savoir Lui redire : Me voici Seigneur ; tu peux compter sur moi !

    Le Seigneur attend des femmes et des hommes généreux, prêts à tout ; non pas à lui sacrifier sa vie ( dans le mauvais sens du mot, souvent pris péjorativement ), mais à Lui faire don de sa propre vie et de toute sa personne avec toutes ses capacités et ce avec joie, avec amour !

    Le consacré est cette personne qui prend sa croix avec le Christ ; qui devient « Symon, le Cyrénéen », qui se laisse réquisitionner par Lui.

    Le consacré est cette personne qui répond généreusement à l’appel du Christ qui lui dit : Ma croix est trop lourde à porter ; pourtant Je la porte pour toi et pour tous tes frères et sœurs en humanité, que Je veux guérir et sauver !

    Ainsi, toute personne consacrée est celui, celle, qui un  jour, dans sa vie, croise le Christ sur son chemin de croix pour le salut du monde, et qui croise le regard de Jésus qui lui dit :

    « Et toi, oui toi, veux-tu Me suivre et m’aider à porter la croix pour sauver le monde, par amour pour tes frères humains qu’il Me faut sauver ? Pour cela j’ai besoin de toi ! »

    La Vie Consacrée, c’est répondre : « Oui Seigneur, me voilà ; je veux Te suivre, te servir et t’aider dans Ta Mission pour laquelle tu m’appelle. »

    « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime ! Jn 15, 13 »

    «  Notre vocation – de Consacré – c’est d’abord d’appartenir à Jésus, avec la conviction que rien, ni personne ne pourra nous séparer de l’Amour du Christ ! – Mère Térésa – »

Tout consacré est d’abord et avant tout un amoureux du Christ, prêt à Le suivre jusqu’au bout !

    Comme le disait ce samedi le Pape François : « Le seul témoignage de la part de tout consacré est la joie et le bonheur de vivre pleinement leur vie à la suite du Christ, dans l’esprit de l’évangile ; ce qui donnera à des jeunes, le courage et la force, à leur tour, de répondre à l’appel du Christ. »