Saint Curé D'Ars

SAINT CURÉ  D’ARS ( près de Lyon ) : St Jean-Marie VIANNEY ( 1786 – 1859 ).

Ce 4 Août, l’Eglise nous fait faire mémoire de ce St Curé, universellement connu !

 

 

 

 

 

 

 

            Il fut l’apôtre de la Miséricorde Divine en ayant fait de son église : « sa maison »,  y accueillant, jour et nuit des « pécheurs » pour écouter l’aveu de leurs fautes, de leurs péchés et ainsi par la grâce de ce Sacrement du Pardon : Confession ou Réconciliation, il ramenait auprès du Bon Pasteur, le Christ, des âmes égarées par l’action de Satan, le « père du Mensonge ». 

            Mais on peut considérer que ce St Curé, tout comme plus tard Marie Saint-Frai ( 1816-1894 ), était proche de l’évangile en étant, aussi, attentif aux pauvres, aux personnes dans la souffrance, dans la gêne, dans la solitude….

            Comme le dit l’évangile de ce jour (St Math. 9,35 - 10,1 ) : Jésus guérissait toute maladie et infirmité. IL eut pitié des foules abattues et fatiguées..

            Ainsi Jean-Marie Vianney prit soin de ces foules, les guérissant du péché…attentifs aux pauvres…Comme le fut Marie Saint-Frai envers les pauvres et les malades.

En 1818, il est envoyé à Ars. Là, il réveille la foi de ses paroissiens par ses prédications mais surtout par sa prière et sa manière de vivre. Il se sent pauvre devant la mission à accomplir, mais il se laisse saisir par la miséricorde de Dieu. Il restaure et embellit son église, fonde un orphelinat :

 "La Providence" et prend soin des plus pauvres tout comme nos fondateurs. 

 

En ce jour prions pour nos Prêtres Diocésains ; que St Jean-Marie Vianney leur donne ce même Amour du Christ et des Hommes, surtout envers les pécheurs afin que nos Prêtres soient des Serviteurs de la Miséricorde divine et des témoins de l’Amour du Christ pour tous les Hommes..

 

 

Je vous aime, Ô mon Dieu,

et mon seul désir est de vous aimer

jusqu'au dernier soupir de ma vie.

 

Je vous aime, Ô mon Dieu infiniment aimable,

et j'aime mieux mourir en vous aimant

que de vivre un seul instant sans vous aimer.

 

Je vous aime, Ô mon Dieu,

et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur

de vous aimer parfaitement.

 

Je vous aime, Ô mon Dieu,

et je n'appréhende l'enfer que parce qu'on n'y aura jamais

la douce consolation de vous aimer.

 

Ô mon Dieu, si ma langue ne peut dire

à tout moment que je vous aime,

du moins je veux que mon coeur vous le répète

autant de fois que je respire

 

Ah ! Faites-moi la grâce de souffrir en vous aimant,

de vous aimer en souffrant

et d'expirer un jour en vous aimant

et en sentant que je vous aime.

 

Et plus j'approche de ma fin,

plus je vous conjure d'accroître mon amour

et de le perfectionner.

 

Ainsi soit-il !

 

Saint Jean-Marie Vianney