Samedi Saint

« Quand IL eut pris le vinaigre, Jésus dit :  Tout est accompli, et inclinant la tête, IL rendit l’esprit. Jn 19, 30 » 

«  Et le soir étant venu, un homme riche d'Arimathie, nommé Joseph, lui aussi, disciple de Jésus, ayant pris le corps de Jésus, l'enveloppa dans un linceul blanc, et le mit dans un sépulcre neuf, qu'il s'était fait tailler dans le roc; et ayant roulé une grande pierre à l'entrée du sépulcre, il s'en alla. 

 Et Marie de Magdala et l'autre Marie étaient là assises vis-à-vis du sépulcre. – Mat. 27, 57 »

 

 

 

En ce jour , l’Eglise veille avec Marie, Notre Dame des Douleurs, dans l’Espérance et dans la Foi de l’attente de la réalisation de la promesse de Celui qu’Elle a entendu dire : 

« Je Suis la Résurrection et la Vie. »

Nous veillons aussi avec Marie de Magdala et l’autre Marie….

  « Tout est accompli » dit Jésus avant de mourir. Effectivement, tout est « accompli » et non pas « fini » !

Jésus a été jusqu’au bout de sa mission sur terre ; IL a, en tout, accompli l’œuvre de son Père qui l’a envoyé au milieu des hommes pour les réconcilier avec Dieu. Pour cela, Jésus, en Fils obéissant, n’a pas hésité à accomplir l’œuvre jusqu’au don total de sa vie.

Lui-même l’a dit et proclamé, l’a vécu : « Il n’y a pas de plus grande preuve d’Amour que de donner sa vie, de perdre sa vie, pour ceux que l’on aime ! »

Or Jésus a aimé son Père d’un amour sans condition, sans faille ; et IL a aimé tous les hommes, ses frères, sans compter, afin de les ramener à son Père.

Aujourd’hui, LE voilà enfermé dans le tombeau ; lieu de la mort, de la mauvaise odeur de l’air vicié par la mort ; lieu de la nuit et des ténèbres, lieu de l’absence de vie. Et ce sont nos péchés qu’IL portait sur Lui qui l’ont enfermé dans la tombe scellée.

Jésus, enfermé dans le tombeau, nous révèle que le péché nous enferme dans sa tombe pour nous rendre prisonnier de la mort éternelle ! Comme en cette journée de réflexion, IL nous disait : Regardez ce qui vous arrivera si vous ne vous convertissez pas !

Oui, restons auprès du tombeau, pleurons nos péchés ; veillons avec Marie de Magdala « qui vient de bonne heure au tombeau, comme il faisait encore sombre. Jn 20,1 » Oui, sombre, comme le doute qui peut encore nous envahir en ce jour ; que va-t-il se passer maintenant ?

Dans la Foi et l’Espérance veillons car « mon âme attend le Seigneur, plus sûrement  qu’un veilleur attend l’aurore ! » Psm. 129